jueves, 13 de diciembre de 2012

"Un monde post-américain"

   L´effondrement de l´Union Soviétique en 1991 marque un nouvel horizon. La conjoncture internationale donne l´occasion aux États-Unis d´imposer au monde un projet d´ordre international fondé sur les valeurs essentielles et indissociables de la démocratie libérale et du capitalisme, comme le seul capable d´apporter la paix, la sécurité et la prospérité. Cependant, dans la dernière décennie, plusieurs tendances démontrent une nouvelle position des États Unis dans un monde où d´autres puissances ont émergé et où les forces sont plus partagées. On témoigne ainsi de la naissance des nouvelles menaces et des nouvelles perceptions des risques qui exigent un renouvellement des approches en termes de sécurité internationale.
      En 1991 G. Bush avait proposé de fonder un «nouvel ordre mondial» appuyé sur la démocratie libérale, la liberté organisée des échanges, la concertation des puissances, le droit des peuples à disposer d’eux mêmes et le caractère inviolable des frontières, tout cela dans un cadre multilatéral qui privilégiait la concertation et la négociation entre États. Suite à la fin de la Guerre Froide, on croit que les États-Unis vont mener à bien leur mission de gendarme du monde et promouvoir le respect des institutions internationales et du droit. Toutefois cette victoire américaine est vécue comme un échec alors que les trois piliers du système international échouaient dans la crise de Bosnie. Désormais ils commencent à penser que vouloir établir un ordre mondial en s’appuyant sur l’ONU et en tenant compte de règles multilatérales est impossible. Ainsi, ils chercheront à adopter un autre mode de gestion des grands problèmes internationaux, une gestion plus unilatérale. De plus, pendant ce temps-là, ils connaissent un essor économique et une expansion stratégique spectaculaires tandis que les autres puissances éprouvent des difficultés. Le Japon subit le contrecoup de la crise asiatique. L’Allemagne est aux prises avec la réunification allemande. L’UE ne parvient pas à se mettre d’accord. Aucun pays dans le monde n’est donc capable de remettre en cause sa prééminence, et les États-Unis font effectivement ainsi figure de puissance colossale concrétisée par un rôle de « gendarme » de la planète. L´illusion de la sécurité tenait au fait que la présence des États-Unis était partout diffuse et presque garante de paix et justice.
      Les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington D.C. ont été parfois interprétés comme le début de la fin de cet « impérialisme ». En tout cas, de nombreux acteurs alimentent, depuis cette date, le débat sur le possible déclin de « l´hyperpuissance » américaine, et un nouvel ordre du monde qui reconfigurerait la vision d´une sécurité globale où les stratégies précédentes ne sont plus opérantes. Mais, quels ont été exactement ces signes, et quelles sont les conséquences de son apparition pour la sécurité internationale ?
      D´une part, la position officielle adoptée par les États-Unis après le 11 septembre a été la « guerre contre la terreur ». Mais cette politique étrangère si agressive a eu comme réponse de nouvelles divergences dans la scène internationale. D´abord, l´intervention américaine en Irak ne reçoit pas l´aval de l´ONU, mais celui non seulement de la Russie et de la Chine mais aussi des État de l´UE, membres anciens du pacte atlantique comme la Belgique ou la France refusent aussi. Cela montre que la politique de G.W. Bush pose des problèmes aux démocraties qui préfèrent une application du droit international et un rôle prééminent de l´ONU dans les relations internationales.
      La guerre déclarée à la terreur par G. W. Bush et ces interventions au Moyen Orient ont fortement dégradé l´image de l´Amérique au plan mondial et, provoqué un renforcement de la puissance islamiste et des arguments à l´encontre des Américains.
      D´autre part, la montée des pays émergents comme nouvelles puissances économiques suscite de nombreuses inquiétudes en Occident, notamment aux Américains. Des émergents comme la Chine et l´Inde jouent en tout cas un rôle de plus en plus important dans les relations internationales. Leurs atouts: superficie, dynamisme économique, poids démographique, richesses naturelles ou puissance nucléaire font d´eux deux géants capables de rivaliser avec les États-Unis. La Chine, membre permanent du Conseil de Sécurité de l´ONU, connaît un essor exceptionnel (8% de croissance annuelle moyenne du PIB depuis 1990), atelier du monde (80% du marché mondial des lecteurs de DVD),  et avec la Russie et les États-Unis l´un des trois seuls pays à être capable d'envoyer des hommes dans l'espace. L'Inde est l'autre géant asiatique qui, avec son virage libéral, est devenu le premier investisseur et le premier partenaire commercial des États Unis. Mais elle multiplie aussi des initiatives diplomatiques pour développer ses relations avec l´UE et aussi avec la Russie qui soutient New Delhi sur sa candidature à un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Elle reste, en tout cas, assez indépendante et hésite pas à défier Washington (e. i. problème des droits de propriété intellectuelle dans la fabrication des médicaments). Cette défiance croissante vis à vis des États-Unis est constatée aussi en Amérique Latine où la croissance du Brésil suppose de plus en plus de compétences.  
      « Le monde post-américain » de Zakaria parle précisément de « l´ascension des autres », même s´il postule que cette émergence ne signifie pas automatiquement la perte de la primauté américaine dans les débats internationaux. Les États Unis comptent, défend-t-il, avec immenses atouts culturels ; des codes, des références et des méthodes qui ne vont pas être abandonnés comme cela. Dans la préface de l´édition française, H. Védrine affirme aussi que « les États-Unis disposent encore d’un immense atout pour se faire accepter: presque partout dans le monde, les pays préfèrent le leadership global de Washington à l’hégémonie plus proche d’un géant régional ».
      À la forte compétitivité des pays émergents, s´ajoute l´actuel affaissement du système financier. La fin de l´année 2007 marque le déclenchement d´une crise financière aux États-Unis qui ensuite allait frapper fortement une grande partie des pays au monde. Cela n´a fait que nourrir l´opinion du repli de l´occident.
      Toutes ces tendances témoignent d´une recomposition des relations internationales, et pour autant, une reformulation de la sécurité au niveau international qui fait allusion aux principes de la charte de l'ONU et émane de l'obligation pour tous les États d'appliquer le droit international.
      Les partisans de la puissance d´influence (soft power), face à une puissance coercitive, ont pris avantage dans ce débat déjà classique. Zakaria propose de sa part l´usage d´un « smart power », représenté comme une voie ouverte sur le monde libérale et optimiste afin d´éviter la descente des États Unis. En quelque sorte, la diplomatie américaine se voie obligée d´adoucir son discours et de partager plus son pouvoir pour conserver sa crédibilité et ne pas perdre totalement son leadership (« The Post-American World » Fareed Zakaria,  2008).
      Les conséquences de ce possible avènement d´un « monde post-américain » semblent viser à un ordre plus multipolaire. Paul Kennedy défend cette thèse qui met en évidence les fragilités du leadership américain dans un monde qui dans les années 80 voit la montée en puissance du Japon et le décollage de la Chine. A l’époque de la publication de son ouvrage, l'économie étasunienne connaît des ratés. Le Japon, la Chine et même l’Europe apparaissent alors comme des puissances potentielles. Aussi                l´historien Emmanuel Todd a-t-il soutenu après que les États-Unis étaient en perte de puissance et que leur déclin est irréversible. La volonté de contrôle et de puissance que l’administration Bush a affirmée partout dans le monde, serait une activité de compensation afin de masquer une perte de puissance qui serait d’abord d’ordre économique. Aussi l´historien E. Todd se fonde sur l´augmentation du déficit commercial des États-Unis qui est passé de 100 à 558 milliards de dollars entre 1993 et 2011. Aujourd’hui, l’Amérique serait devenue dépendante du reste du globe, et elle n’aurait plus les moyens de le dominer. Cette thèse s´appuie aussi sur l´idée qu´un statu quo qui ne satisfait pas les aspirations d´une grande majorité n’est pas viable sur le long terme et est susceptible d’être remis en cause par ceux dont la voix n’a pas été entendue. Les États ne peuvent plus régler seuls tous les problèmes à l’heure de la mondialisation.
      Effectivement, la complexité des rapports internationaux et le phénomène de la mondialisation ont fait émerger de nouvelles façons d´envisager le monde. À côté du multilatéralisme, on trouve l´intégration régionale qui obéit au schéma classique fondé sur la proximité géographique, le voisinage immédiat des pays et la coopération politique à travers la coopération économique. Ce régionalisme se montre aussi comme une solution pour assurer la paix, au moins dans une partie du monde. La plupart des continents sont aujourd’hui structurés en alliances régionales interétatiques (e. i. MERCOSUR). Ces associations ont une dimension purement économique mais, pour le moment, diminuent le risque de conflits interétatiques. L’UE apporte la preuve que l’intégration régionale peut être une solution d’avenir pour instaurer une paix durable.
      L’équilibre ancien du monde de la guerre froide était rassurant en quelque sorte car il rendait le monde compréhensible : la logique dominante était une logique bien connue, celle qui voyait s’affronter deux systèmes antagonistes. Aujourd´hui, les relations internationales sont en train de se recomposer dans un monde beaucoup plus complexe et difficile à rationaliser.
      La compétition pour une nouvelle redistribution de la puissance peut donner de nombreux scénarios pour la sécurité internationale en fonction des différentes perceptions des risques et menaces. Pourtant, l´augmentation de la population, de la consommation, des besoins en énergie, etc. rendent indispensable des accords win-win et de coopération entre le pays où on pourrait tous gagner plutôt que perdre.
     Le désir d´un ordre mondial fondé sur une « gouvernance globale » qui soit gardienne de la sécurité collective a-t-il grandi depuis la fin de la bipolarité ?
I.

sábado, 14 de julio de 2012


Sociedad de bajo coste
Es curioso cuando uno encuentra su propia reflexión personal en algún medio. De repente, se siente reconfortado y agradecido por la compañía…
Hace tiempo tengo la sensación de vivir en una sociedad como la que describe Vicente Verdú en “Sociedad de bajo coste” (El País, 19 Feb. 12) . Y por eso no quiero dejar de señalar esta reflexión y esta crítica que, en mi opinión es tan claramente detectable hoy día.
Y es que con la actual crisis muchos se han preguntado si el deterioro general al que hemos llegado no se debe también al deterioro de la calidad de las personas. A lo que va unido la eterna dialéctica de si es la sociedad quien decide el valor de los individuos o son los individuos quienes perjudican a las sociedad?  A partir de lo cual, Verdú se interroga sobre si ha sido la codicia de los agentes financieros quienes desencadenaron esta gran crisis o fue el sistema neoliberal quien arrolló los pilares que habían proporcionado estabilidad y prosperidad durante más de 10 años seguidos? Sea como sea, su resultado queda materializado hoy día, según Verdú, en una sociedad cuya insignia es el low cost. Precios bajos, corta obsolescencia de artefactos, cortas amistades y amores, “vínculos que a su brevedad suman la propensión a la avería”. Y, es que, a esa inmoralidad del sistema económico se une la carga de la débil moral cívica o personal. “La pérdida de importancia de la integridad es la pérdida de importancia del mundo”
En cualquier caso, no es solo Vicente Verdú el único en denunciar esto, son muchos otros los que advierten la superficialidad de los vínculos afectivos. Carencia de o lazos profundos que conduce a  no vivir experiencias afectivas de calidad. Con los años se ha producido una clara apertura social lo que implica también una mayor libertad para elegir cómo queremos relacionarnos.
Otros lo han llamado el imperio de lo efímero (G. Lipotvetsky) denunciando una sociedad dirigida por la moda y no por ideologías o ideales políticos. Moda como principio que organiza la vida cotidiana de los individuos y la producción socio-cultural, dictando así los cambios de gustos, valores, tendencias y costumbres. Y decir moda no es otra cosa que decir, institucionalización del consumo, seducción de los sentidos, proliferación de nuevos modelos, creación a gran escala de necesidades artificiales, organización social de la apariencia, generalización de lo efímero. “Se cultiva el gusto por lo nuevo y diferente más que por lo verdadero y bueno. Las conciencias se mueven bajo el imperio de lo superficial y caduco.” Así se critica un estilo de vida en la movilidad y el cambio permanente extrapolable a cada vez más aspectos de nuestra vida.
Gilles Lipotvetsky, filósofo y sociólogo francés, plantea una visión de la sociedad regida por un neoliberalismo narcisista. Su obra, de hecho, gira fundamentalmente en torno a la evolución y desarrollo del individualismo actual. Análisis que se centra en la creación de una nueva categoría del pensamiento frente a la ambigua concepción de posmodernidad, la hipermodernidad. Lipotvetsky afirma que la posmodernidad ya no sirve para describir el momento actual de las sociedades liberales. “Estamos en un momento histórico donde no existen sistemas alternativos al presente y donde el mercado ha impuesto su ley”. Con la hipermodernidad, presenta un mundo caracterizado por la invasión de las nuevas tecnologías y la modificación del concepto de cultura, que se forma ahora a través del capitalismo, del imperio del hiperindividualismo y de la tecnociencia. La cultura, dirá,  es ahora inseparable de la industria comercial y abarca todos los rincones del planeta, tiene aspiraciones concretas planetarias, independientemente del nivel económico.
El acceso democrático al lujo, y el híper-consumo han provocado grandes desequilibrios internos en la relación del individuo consigo mismo. La economía ocupa uno de los papeles relevantes que mejor condicionan a la sociedad en la que vivimos. Existe un nuevo concepto de cultura, la cultura-mundo, que dista mucho del tradicional enfoque que en su día puso en marcha la Ilustración con la asociación de este término a los conocimientos humanísticos. La cultura-mundo actual significa el fin de la heterogeneidad tradicional de la esfera cultural y la llegada de la universalización de la cultura comercial, conquistando las esferas de la vida social, los estilos de vida y casi todas las esferas de las actividades humanas. En esta nueva cultura encontramos nuevos problemas con repercusiones globales pero al mismo tiempo también tenemos crisis existenciales; de este modo, Lipovetsky argumenta que el mundo se ha vuelto cultura y que, a su vez, la cultura se ha vuelto mundo.
Ideas.

sábado, 12 de mayo de 2012

Orgullo de abuelo...


DE LOS CUARENTA PARA ARRIBA, MÓJATE LA BARRIGA… (Revista Española de Educación Física, Número 123 - Enero 1960)
Julio Llorente Sanchiz, Entrenador Nacional de Natación

DÍGAME, señor mío, ¿para qué quiere que me moje la barriga y por qué me tutea usted?
Lo del tuteo, respetable señor, es por seguirle la corriente al refrán y en lo referente a su no menos respetable barriga trataré de explicarle, convencerle y hacerle un adepto.
¿Se ha fijado usted en las edades que murieron D. Juan de Austria, Felipe el Hermoso o Gustavo Adolfo Bécquer? Muy jóvenes amigo mío, ridículamente jóvenes. ¿Sabe usted que Tutankamón, el gran faraón, tenía tan solo dieciocho años cuando hubo de verdarle y conservarle en betún y alcanfor?
Observe, amigo mío, por contraste a los conductores actuales del mundo: Eisenhower, Adenauer, el viejo Churchill todavía de la actividad artística y literaria. Ha cambiado en longitud el trazado de la curva de la vida en su crecer, madurar y declinar e incluso el sentido de la vida misma.
¿Qué por qué le digo todo esto? ¿Qué a donde voy a parar con todas estas disquisiciones? Espere, respetable señor y querido amigo, porque lo que deseo es llevarle, arrastrarle para que sea de los míos. Pero deseo un convencido y no un entusiasta pasajero de débil voluntad.
Aparte de algún que otro Matusalén, duro como una roca, la muerte segaba en tierno hace muchos años. Una gripe maligna barría Europa y el mundo con más violencia que diez guerras juntas. No había penicilina ni antibióticos, ni sulfamidas, ni apenas vacunas. Hoy, en cambio, es difícil y los viejos perduran.
Pero vivir en viejo no vale la pena. Vivir jubilado d toda actividad, la mano cansada y temblorosa sobre el bastón, la mirada vidriosa contemplando un eterno invierno y el oído sordo al cantar de los pájaros, eso no lo quiere nadie.
Olvide, sin embargo, la descripción arcaica del viejo arcaico. Usted es joven, aunque no lo crea muchas veces; usted tiene tan sólo los músculos dormidos y cansados bajo la grasa y su espíritu está teñido de gris. Hagamos juntos una cabriola, ríase aunque le suene a hueco y a falso las primeras risas; pero por Dios suelte antes la colilla del puro si puede ser para siempre y aparte la copa de coñac como quien no quiere la cosa. No, no es ascetismo es más bien materialismo sin pecado lo que vamos a emprender. Y no me creo superior al permitirme un consejo, soy simplemente un convencido, fanáticamente convencido de una nueva doctrina que desea un nuevo prosélito.
Coja un álbum de fotografías de principio de siglo y contemple a los señores de su edad. Respetables, demasiado respetables. Señores sedentarios apegados al sillón. Las más veces sobra de kilo, alguna vez como tortuguitas consumidas escapándose por el amplio cauce de un cuello duro.
Ellos posaban en la postura que correspondía entonces a un cuarentón o a un cincuentón: gravedad, chaleco como un corsé, escaso movimiento. Deportes: julepe, subasta y chamelo. Alimentación suculenta y abundante.
Actualmente, D. Juan de Austria si viniera en la edad en que murió estaría tratando de terminar agrónomos y usted, señor mío, actualmente apechuga bravamente con una tesis doctoral y se presenta a unas oposiciones si se lo ponen por delante. Hogaño están en el activo, en ascensión los que antaño estaban en el pasivo, en el declinar. Sea, pues, joven y emprendedor porque entre otras razones no le queda a usted más remedio.
¿Canta usted por las mañanas mientras se afeita? Hágalo desde ahora mismo. Tengo un amigo médico que me asegura que ningún cantante padece de hipertensión. Las bases pulmonares se ventilan, el carbónico residual escapa al exterior, la sangre circula alegremente por cien arroyuelos juguetones con sus orillas cuajadas de amapolas. Y aquí humildemente quiero apuntarme el primer tanto: la canción que usted quizás no tenga el humor de cantar y prolongar lo suficiente en la mañana amenazadora de un lunes, pongamos, como ejemplo, la puede cantar silenciosamente por usted y para una sirena dulce o salada llamada NATACIÓN.
Acuda a nuestra piscina cubierta. Ahora en pleno invierno. Usted llegará con su gabán, su bufanda y su complejo de viejo; esperará encontrar jovenzuelos y solamente gráciles jovenzuelos. Pues no! Por lo pronto tres calvas flotando alegremente, sí señor, alegremente. ¿Condición social y económica?: un taxista nocturno, un médico, un delineante. Observe ahora a aquel hombre que entra con aire cansado; es un tipógrafo un tanto agotado por su jornada de trabajo. Lo verá usted renacer como el ave fénix en cuanto se haya mecido entre las aguas al compás de una braza marinera. Aquel señor con aspecto de inglés, es un catedrático español capaz de nadar miles de metros a su ritmo lento y saludable.
¿Campeones en su juventud? No, señor. Perdone que señale con el dedo: aquél vino hace tres años arrastrando una pierna que conoció ya la ciática en su temprana edad; éste vino tristemente vencido por la obesidad del cuerpo y del alma; aquél para escapar de algo que puede ser el humo de su oficina o la angustia de cada día…
¿Entonces yo?... Sí, usted vendrá. Usted vendrá y se quedará en la tertulia de los viejos amigos que dejaron la vejez arrinconada sobre el tapete verde plata de las aguas. Cunado usted entre no verá más que sonrisas de aliento y bienvenida.
¿Qué no sabe nadar? Casi estoy por decirle que mejor. Yo le enseñaré. En tres días flotará, en una semana iniciará una doble braza rudimentaria, al final de la temporada su brazada será perfecta. Será usted mismo e que en la temporada siguiente pedirá consejo sobre nuevos estilos.
Descuide que no sentirá usted pereza; si viene una semana vendrá siempre, se notará enfermo si falta a la cita. La natación es una novia fiel en el deporte, novia que termina siempre en esposa. Sinceramente salvo un Di Stefano no es saludable ni apetecible darle al balón en cuanto se pasa de los veinticinco, aparte de que para ellos es necesario que veintidós señores se pongan de acuerdo en día y hora. La equitación tranquila, burguesa y regalada necesita caballo naturalmente y un caballo que come un par de piensos todos los días. A la postre es el caballo quien se mantiene en forma con este tipo de equitación. Sí señor, me parece bien el deporte de frontón, pero volvemos a lo mismo, usted debe buscar un compadre o tres compadres más y quizá por su profesión esté obligado a mantener unas manos cuidadas y sensibles. Además ahora, y por Dios sin tratar de apabullarle, le ofreceré otros argumentos prácticos.
¿Se da usted cuenta de que una caída de esquí, por ejemplo, puede ocasionarle una factura de columna vertebral que le tenga seis meses inmóvil y sin poderlo ganar como dice el pobre del cuento? Y más aún! Seamos jóvenes, pero con prudencia. En nuestra actividad deportiva de diario no es conveniente para los que ya no somos colegiales el espíritu desordenado de competición; ganar en el frontón rematar en fútbol. Lo que necesitamos es una marcha moderada y optimista en el deporte por un suave sendero, mientras el corazón cantando o latiendo alegremente, sin nudos, sin congojas. Y esto es lo que le ofrece a usted la natación, respetable señor nuestro.

domingo, 19 de febrero de 2012

¿Por qué reflexionar sobre la felicidad, el saber, el sentido de las cosas,… por qué reflexionar a fin de cuentas? ¿Qué importancia tiene forjarse un pensamiento propio, un pensamiento crítico? Pues bien, una de las posibles respuestas pueda encontrarse en la importancia de alcanzar una suficiente claridad mental que nos permita echar luz sobre el abundante ocultismo y confusión que nos rodea. La información y la velocidad en que discurren los acontecimientos, las infinitas interconexiones, la comunicación, la realidad,… la falta de referencias claras o la pérdida de conciencia de las mismas como consecuencia del tipo de sociedad en que vivimos, conducen inevitablemente a calles cortadas, callejones sin salida o, simplemente, a un laberinto de falsos destinos y nos mantiene en un estado de vacío de cualquier ilusión real de la claridad mental de concentración y enfoque.
Stuart Mill afirmó que la dignidad del ser humano está en nuestra inclinación al conocimiento, en la satisfacción de los deseos intelectuales. Con esto no se pretende insinuar que haya hombres que sean más que otros o más dignos de serlo por el hecho de saber más. Se trata simplemente de una cuestión de categorías de placeres según la cual, existirían distintos tipos de apetencias o deseos humanos cada uno de los cuales tendría un determinado nivel. La satisfacción de tales deseos junto con el consecuente placer originado daría lugar a cierto grado de felicidad.
Según Mill, deberíamos renunciar al cúmulo de placeres primarios por los intelectuales, pues aun siendo éstos más difíciles de satisfacer y más lenta su culminación, son beneficiosos, según el principio de utilidad, por otorgarnos una felicidad de superior calidad. Por tanto, si tenemos la oportunidad de aumentar nuestro conocimiento y estimular el placer intelectual que conllevaría el hacerlo, no debemos temer la renuncia a una parte de nuestra vida feliz, colmada de placeres más sencillos y rápidos de conseguir, porque tendremos la recompensa de otro tipo de felicidad.

jueves, 26 de enero de 2012

El mundo al revés...

http://www.publico.es/espana/418727/la-prensa-internacional-perpleja-por-el-juicio-a-garzon

http://www.publico.es/espana/418711/el-jurado-declara-a-camps-y-costa-no-culpables-por-la-minima

Todo final merece su momento de reflexión…

Llego al ecuador del curso y al final de la única asignatura cuatrimestral de este año, Sistema Económico Mundial, que me gustaría despedir con la siguiente poesía de Benedetti:

Entre siempre y jamás
el rumbo el mundo oscilan
y ya que amor y odio
nos vuelven categóricos
pongamos etiquetas
de rutina y tanteo

-jamás volveré a verte
-unidos para siempre
-no morirán jamás
-siempre y cuando me admitan
-jamás de los jamases
-(y hasta la fe dialéctica
de) por siempre jamás
-etcétera etcétera

de acuerdo
pero en tanto
que un siempre abre un futuro
y un jamás se hace un abismo
mi siempre puede ser
jamás de otros tantos

siempre es una meseta
con borde con final
jamás es una oscura
caverna de imposibles
y sin embargo a veces
nos ayuda un indicio

que cada siempre lleva
su hueso de jamás
que los jamases tienen
arrebatos de siempres

así
incansablemente
insobornablemente
entre siempre y jamás
fluye la vida insomne
pasan los grandes ojos
abiertos de la vida.

Gracias por compartir esa otra visión...

martes, 17 de enero de 2012

Brasil

Hoy los compañeros nos han hablado sobre Brasil, un país emergente o ya emergido como se ha mencionado. Brasil, sin duda forma parte evidente de un gran cambio en la economía, una economía en mutación del oeste al este. Sin embargo, Brasil ha emergido como lo ha hecho por la proyección de futuro con la que se ha desplegado y que ha supuesto el ensamblado de una economía fuerte, sólida y estable. Además, el enorme crecimiento que ha experimentado, le ha concedido un nuevo estatus como actor político internacional.
A mi me gustaría añadir la declaración del politólogo y profesor de Relaciones Internacionales en la Fundación Getulio Vargas de Río, Mauricio Montoro, con relación a los tres factores que han situado a Brasil como una de las mayores influencias en el escenario internacional: 
En primer lugar, el crecimiento de su economía, que es la sexta más grande del mundo.
En segundo lugar, la estabilidad democrática en una región de Latinoamérica donde es poco común y ni lo ha sido siquiera en la propia historia brasileña.
Y, por último, la inclusión social (hay 40 millones menos de pobres que hace 10 años, y aunque todavía hay mucha desigualdad, ésta está disminuyendo constantemente desde hace 15 años).
Este último factor me parece especialmente revelador, pues aunque el sistema global pueda valorar un crecimiento constante, elevado y a toda costa, lo que realmente importa es el fomento de la justicia social y el trabajo y esfuerzo por estrechar esa brecha de desigualdades entre ricos y pobres generadora de tantas injusticias.


lunes, 16 de enero de 2012

Japón, economía de burbuja

Hoy el tema del trabajo presentado en clase giraba en torno a Japón y las particularidades de su economía.
En primer lugar, se han mencionado los puntos claves del sistema japonés, entre los cuales se encuentra fundamentalmente una cultura y costumbres muy alejadas de lo que entendemos por cultura occidental.
Y en segundo lugar, se ha hablado más en profundidad de los rasgos característicos de su economía y cómo ésta ha evolucionado a lo largo de los años.
Japón creció enormemente después de la Segunda Guerra Mundial, sin embargo, su economía se vio tremendamente afectada por una fuerte recesión resultado de la explosión de la burbuja inmobiliaria. Lo cual le ha hecho perder posiciones en la carrera del capitalismo.
Japón sufrió la misma crisis que estamos sufriendo ahora nosotros, diez años antes, pero eso sí, nadie pareció aprender la lección en el resto del mundo.
Como ha destacado un compañero, Japón ha creado su propio capitalismo. Un capitalismo que, aunque parezca contradictorio, se ha mezclado con una cultura que poco tiene que ver con la nuestra, y es por eso por lo que ha dado lugar a un sistema tan particular.
Al final de la presentación se han subrayado una serie de rasgos típicos de Japón y que todos deberíamos incorporar en pos en un mundo mejor. 
Estos puntos pueden enumerarse de la siguiente manera:
1. Un carácter innovador muy particular basado en el respeto y la humildad.
2. Importancia de la calidad antes que el beneficio.
3. Sistema de humildad grupal basado en el consenso.
4. Estabilidad desde el punto de vista social.
5. Integración como país y sociedad.

domingo, 15 de enero de 2012

Lectura nº 5 “Manual de economía Política” G. Longo


II. El mecanismo de la investigación científica
¿Cómo se desarrolla la investigación?
La primera etapa es la de la observación, lo cual implica una selección, comparaciones, deducciones, etc.
-       se observan los hechos
-       se seleccionan los más significativos
-       descubrir las relaciones que los unen entre sí y,
-       evidenciar en cada hecho concreto, los aspectos más sustanciales o significativo
-       encajar los resultados en un esquema coherente en el cual se puedan llenar las numerosas lagunas de la observación con supuestos hipotéticos más o menos justificados para que la totalidad constituya una explicación coherente y verosímil en la cual todos los hechos observados encuentren una explicación y estén unidos entre sí.
En la segunda etapa se formulará la hipótesis que explique los hechos de forma lógica y coherente.
Schumpeter señala la “creación artística” de la mente como uno de los logros más poderosos de la ciencia; esa capacidad de crear imágenes subjetivas distintas de aquellas observadas en la realidad, esa capacidad de conocer y modificar.
Después esa fantasía se complementará con la intuición que siempre estará controlada por una lógica férrea y rigurosa.
La tercera etapa consiste en comprobar rigurosamente que las hipótesis formuladas corresponden a la realidad de los hechos, volviendo a observar y ampliando el campo si fuese necesario y profundizar el análisis de los hechos ya conocidos. Así se controla el grado en que las conclusiones del investigador se justifican.
La mayor o menor correspondencia de los hechos con las teorías formuladas es el único criterio para comprobar la verosimilitud de una determinada hipótesis.
Longo hace hincapié en que “un fuerte espíritu crítico y autocrítico es la cualidad esencial que se requiere” en esta tercera etapa del trabajo científico.
En la cuarta y última etapa consiste en modificar o sustituir las hipótesis anteriormente formuladas con los resultados de la comprobación realizada.
El esquema vendría a ser:
-observación de los hechos
-formulación de la hipótesis
-nueva observación de los hechos
-nueva formulación de la hipótesis
Así la elaboración teórica y la observación de los hechos (análisis) se complementan pero no coinciden. Eso sí, ambos son imprescindibles. Longo insiste con esto en que la “ciencia nunca puede reducirse a la pura teoría abstracta ni a la pura investigación”. Y cada uno de estos aspectos deberá ser utilizado en un momento oportuno concreto.
Continua el texto con aclaraciones como tales como la de que “hacer ciencia no significa descubrir reglas mediante la inducción (generalización) de los hechos observados, sino que, contrariamente, supone crear hipótesis y someterlas a una verificación experimental.”

A continuación, Longo traza el esquema del desarrollo del trabajo científico, que aún trabajando como individuo, dirá, está también integrado en el seno de la actividad investigadora colectiva, social y humana. Esto significa que también utilizará los hechos observados, descubiertos y analizados por otros, y lo mismo sucederá con las hipótesis formuladas por otros investigadores, aunque lo controle y verifique personalmente después. Con el fin todo ello de alcanzar una comprensión de la realidad lo más acertada posible.
En última instancia, Longo subraya dos consecuencias importantes de todo este proceso de conocimiento:
Primero, el hecho de que la condición esencial para poder utilizar los resultados de las investigaciones hechas por otros es que por nuestra parte hayamos ya iniciado una elaboración propia.
Segundo, que no sólo las concepciones y las ideas evolucionan históricamente, sino que también lo hacen los conceptos que las expresan. Por lo que todo investigador debe crear por sí mismo el aparato conceptual que necesita.
Como recapitulación, toda ciencia tiene un objeto de investigación concreto, utiliza un método determinado y da, en cada etapa del proceso, una visión de conjunto del sector de la realidad que constituye su campo de investigación y, por tanto, una determinada visión científica de la realidad.
Por su parte el desarrollo de la ciencia en la práctica, especifica, tendrá lugar de la siguiente manera: “mientras que el objeto de investigación permanece relativamente estable, el método de investigación evoluciona con cada nueva etapa del desarrollo científico y es enriquecido y  profundizado por obra de cada nuevo investigador a medida que van sucediéndose las visiones de la realidad que ofrece la ciencia.